Quand vous êtes employeur et que vous recevez des arrêts maladie de la part de vos employés, ils ont toujours un impact non négligeable sur la production de l’entreprise. Ces arrêts vous coûtent cher. Déjà parce que même malades, vos salariés continuent de percevoir leurs indemnités. Mais aussi parce qu’il faut les remplacer : soit en interne, soit en faisant appel à des intérimaires.
Aussi, quand les arrêts deviennent de plus en plus fréquents, l’employeur peut se poser des questions sur leur bien-fondé. Ici, il pourra se renseigner sur https://www.mediverif.fr/faq-question/cpam/comment-envoyer-medecin-cpam-chez-salarie. Ce genre de contre-visite médicale permet de prévenir l’absentéisme au travail et de lutter contre la fraude.
Quelles sont les conséquences possibles d’une contre-visite médicale?
Même si la contre-visite médicale n’est pas gratuite, l’employeur sera quand même gagnant en cas de fraude avérée. Ainsi, il ne sera plus tenu de verser des indemnités à son salarié malade. L’arrêt maladie de celui-ci sera suspendu sur le champ et il devra réintégrer son poste au plus vite.
Une contre-visite médicale se passe toujours plus ou moins suivant le même scénario :
- le médecin vient contrôler le salarié pendant ses heures de présence obligatoire à la maison. Ce sera donc le matin entre 9 et 11 heures ou l’après-midi entre 14 et 16 heures
- le salarié est obligé de se laisser examiner par le médecin. S’il refuse, ce sera considéré comme une fraude
- à l’issue de l’examen, le médecin rédige un rapport où il note ses conclusions.